Publié dans Politique

Toamasina - Andry Rajoelina réaffirme la légitimité de sa tournée 

Publié le dimanche, 26 mai 2024

Le Président de la République Andry Rajoelina défend son droit à effectuer une tournée en cette période de campagne électorale pour les élections législatives. Lors de la présentation du nouveau complexe pénitentiaire de Toamasina, le Président Andry Rajoelina a annoncé que l’inauguration de la MIAMI, initialement prévue lors de ce déplacement de samedi à Toamasina, est reportée au 15 juin prochain. En raison de la période de campagne électorale, les inaugurations officielles ne sont pas autorisées, rappelle-t-il en effet. « Ce sera une inauguration grandiose et spectaculaire, » a néanmoins promis le Président. En outre, le Chef de l’Etat a annoncé qu’il inspectera les travaux de l’autoroute reliant Antananarivo à Toamasina le 16 juin. Il a réaffirmé que ce projet doit être achevé avant la fin de son mandat.

Le Président Rajoelina a cependant profité de l’occasion pour clarifier que, en tant qu’élu, il a le droit d’effectuer des tournées dans les Régions, de rencontrer et de discuter avec la population, d’écouter leurs préoccupations et de remettre les travaux accomplis, même pendant la période de campagne. 

Et lui de pointer du doigt la confusion instaurée selon laquelle le Président de la République ne peut pas effectuer de descente sur le terrain et rencontrer le peuple, a-t-il expliqué.

Pour défendre la légalité de son action, il a souligné que « le Président de la République, en tant qu’élu, diffère des hauts fonctionnaires nommés. » Selon lui, les hauts commis de l’Etat nommés en Conseil des ministres, sont soumis à des restrictions pendant la campagne, contrairement aux élus comme les maires, députés, et sénateurs, et bien sûr, le Président lui-même.

« Le Président de la République est également un élu. Il peut rencontrer le peuple, présenter des infrastructures. Personne ne peut l’en empêcher. Il faut bien distinguer entre présenter des travaux et inaugurer officiellement. L’inauguration officielle implique une plaque et un nom. Mais des projets comme ceux-ci doivent être présentés et utilisés. Ce n’est pas la même chose, et je tiens à le clarifier, » a conclu le Président Rajoelina.

 

La Rédaction 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Economie et intégration - Madagascar hôte de la Semaine du COMESA 2024
  • Fête de l'Indépendance - Madagascar débute la célébration dans l’unité et la foi
  • ACTU-BREVES
  • Téléphérique - Antananarivo au même niveau que les grandes villes du monde 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Tourisme à Madagascar - Construction d’une quinzaine d’hôtels cinq étoiles en vue
  • Périodes de vacances - Le mauvais état des routes nationales inquiète
  • Opposition - Manœuvres de déstabilisation en pleine fête nationale 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Fêtons !
    Célébrons dans la liesse et avec faste le 64ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagasikara. Tout le monde, tous les Malagasy sans exception, du Nord au Sud et de l’Est à Ouest, fêtons ensemble notre souveraineté retrouvée. Après avoir été sous le joug de la colonisation, que nos aïeux ont subi sinon enduré dans l’âme et dans la chaire durant les soixante-quatre années de calvaire voire plus, la Grande île recouvre sa liberté à diriger ses propres affaires, à gérer son avenir. Certains observateurs avisés, certains historiens non inféodés à l’idéologie colonialiste déplorent qu’il ne s’agisse que d’une parodie d’indépendance et une farce de souveraineté. Le passage du régime colonial à la République malagasy ne fut qu’une façade. Le vrai pouvoir appartiendrait toujours à la France. C’est l’Elysée qui commande. Antananarivo ne serait que la « voix de son maître ! ». Dans la réalité des faits, ils ne…

A bout portant

AutoDiff